Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

psychologie974

25 août 2016

Donner envie de lire

Avant que la lecture devienne pour l’enfant un vrai plaisir, il faut souvent un peu d’aide et d'encouragements ! Mais soyez confiants, comme le rappelait Alphonse Allais : “Il n'y a pas de méthode capable d'empêcher un enfant d'apprendre à lire.” Quelques bons “réflexes” suffisent parfois ! 

Un plaisir mérité

Apprendre à lire est long et difficile. Pour votre enfant, c'est presque un deuil. Il doit abandonner le pouvoir qu'il avait quand il était petit : intégrer le sens des mots sans avoir à les lire ni à les écrire.
Rien ne sert de lui cacher qu'il va un peu souffrir. Mais surtout, montrez-lui le plaisirqu'il va en retirer !
S'il vous voit souvent lire, vous enthousiasmer et échanger vos impressions avec d'autres adultes, vous avez toutes les chances de lui donner envie.
Mais si vous n'êtes pas un gros lecteur, vous pouvez créer d'autres occasions

th

Lire… pour faire

Choisir en famille les programmes télé en lisant à haute voix un magazine ; déchiffrer ensemble la règle d'un nouveau jeu de société reçu en cadeau ou emprunté à la ludothèque ; choisir une recette de cuisine et lire à deux les consignes tout en la réalisant ; partager le montage d'un meuble, d'un jouet, d'un bricolage… C'est aussi lire, et y trouver du plaisir. Toutes ces situations peuvent fournir à votre enfant la preuve que la lecture n'est pas qu'un mystérieux bonheur, intime et intimidant : elle apporte aussi des bienfaits concrets.

De la confiance pour avancer

Votre enfant sait que lire est important : faites lui confiance ! Il est préparé depuis l'école maternelle et ressent votre forte attente. Ne le “stressez” pas. Au contraire, soulignez ses progrès, rappelez-lui ses acquis. Sans vous extasier à tout bout de page, vous pouvez beaucoup l'aider en vous montrant fier de ses efforts. Plus vous aurez confiance en lui, plus il prendra de l'assurance et surmontera ses difficultés

Publicité
20 juillet 2016

Les compétences sociales

« Un enfant qui se comporte de façon inappropriée dit en réalité :

th je veux appartenir (au groupe, à ma famille, à ma classe, etc.) mais je ne sais pas comment m’y prendre.


Être dans l’encouragement, c’est s’accorder le temps d’identifier les besoins qui se cachent derrière ces comportements qui nous inquiètent, nous blessent, nous accablent ou nous mettent en colère. »

 

Les parents ont leur rôle à jouer dans le développement des compétences sociales.

Guillemette Faure donne quelques pistes intéressantes :

– pour minimiser la peur de l’échec pour intégrer un groupe, vous pouvez expliquer à votre enfant que même les enfants populaires sont refoulés une fois sur quatre à leur première tentative. Et qu’un échec n’est jamais définitif. C’est surtout une chance de recommencer.

– vous pouvez également l’aider à visualiser le processus d’intégration du groupe. Cet entrainement mental lui permettra de se rejouer plusieurs fois la scène dans la tête et lui donnera confiance avant de passer à l’acte. Justement, quel est ce processus d’intégration ?  Il existe un rituel pour que les enfants se fassent accepter dans un groupe : l’enfant s’approche, sourit, imite ses semblables, rentre dans le groupe et ce n’est qu’ensuite qu’il propose ses idées de jeux ou ses règles.

– pour favoriser l’émergence des réflexes sociaux, invitez votre enfant à proposer de partager son goûter ou encore, demandez-lui de vous aider dans les tâches ménagères. 

– pratiquez des jeux coopératifs

– les sports collectifs constituent un environnement propice aux échanges.

– les orchestres et les chorales : l’harmonie dépend du rôle de chacun et surtout, le tout est plus important que la somme des parties.

- l’empathie : elle peut se développer de nombreuses façons. La plus simple est de commencer par rendre curieux votre enfant du point de vue des autres. Pour déclencher cette curiosité, posez cette question : « A ton avis, que se passe-t-il dans sa tête ? ». Les histoires dans les livres sont également un excellent support pour imaginer les pensées et émotions des personnages.

– la gratitude : elle s’exprime par un mot magique « merci ». Les enfants qui prennent l’habitude d’exprimer leur gratitude sont plus heureux et appréciés par leurs pairs.

– apprenez-lui à s’excuser et à réparer.  

crayon-enfant


8 juillet 2016

A ne pas dire à un enfant de 4/5 ans

 

Désormais dotés de la parole et d’un sens de l’abstraction grandissant, on aurait pu imaginer nos enfants moins enclins à péter des durites à la moindre occasion.chat-souriant

Mais non. Passés maitres dans l’art de la colère grandguignolesque option Commedia dell’Arte, nos mômes n’allaient quand même pas abandonner l’une de leur pièce maîtresse dans ce match qui les oppose à ce qu’ils considèrent comme les représentants illégitimes d’une autorité contestable.

Bref, jamais à court d’idées pour éroder la patience de leurs empêcheurs de tourner en rond de parents, nos lardons attendent la faille pour s’engouffrer dans une de ces colères dont eux seuls ont le secret.

Mais reconnaissons qu’il nous arrive aussi de les titiller à coup de remarques incisives, juste pour vérifier qui a la patience la mieux accrochée. La preuve par 20.

 

1 | Nan mais tu es un gros bébé toi, en fait !

2 | Tu n’as d’autres expressions que « caca prout » dans ton répertoire ?

3 | tu ne veux pas te dépêcher un petit peu ?!

4 | Va ranger ta chambre !

5 | Non. Et y’a pas de négociation possible.

6 | Tu as une carie qui se balade dans la bouche. Mais bon, tu fais comme tu veux…

7 | Même les bébés Cadum mangent des petits pois.

8 | Faudra que je demande à ta maitresse si tu te tiens bien à l’école.

9 | Tu devrais arrêter de te rouler par terre, tu vas abîmer ta robe préférée.

10 | Tu peux toujours hurler après ta mère, elle n’est pas là.

11 | Les Pyjamasques sont décédés. Désolé…

12 | Hier, j’ai croisé un bébé de 3 ans qui s’habillait tout seul.

13 | Si tu dis « putain chiante » encore une fois, je te colle les lèvres.

14 | Désolé, il n’y a pas de Nutella…

15 | Ni de bonbons.

16 | Tu ne veux pas arrêter de bougonner comme un bébé ?

17 | Je ne te donnerai un gâteau au chocolat que si tu prononces « exigence » sans te tromper. Evidemment, tu n’as qu’un essai.

18 | Il n’y a aucune raison pour que je t’achète un cadeau dans ce supermarché.

19 | Il est 20h. C’est l’heure de se coucher.

20 | Il est 7h30. C’est l’heure de se lever.

29 juin 2016

L'école de la vie....

A l’époque où les ponts étaient encore rares sur le fleuve, Nasreddine travaillait comme passeur. Avec sa petite barque, il faisait traverser les gens d’une rive à l’autre contre quelques misérables piécettes.
Un jour, un grand savant, les bras chargés de livres, prit place dans la barque. Nasreddine lui souhaita la bienvenue et parla avec lui de choses et d’autres. Le savant se rendit compte que Nasreddine ne maîtrisait pas bien la grammaire, et que sa façon de parler n’était pas très recherchée.
sagesses et malices de Nasreddine, le fou qui était sage
Il lui demanda:
– Mon ami, n’es-tu jamais allé à l’école?
– Non, lui répondit timidement Nasreddine en continuant de ramer.
– Alors, mon ami, sache que tu as perdu la moitié de ta vie.
Nasreddine fut vexé mais garda le silence.
Lorsque la barque fut parvenue au milieu du fleuve,un courant rapide la renversa, et les deux hommes se retrouvèrent à l’eau, assez loin l’un de l’autre.
Nasreddine vit le savant qui se débattait pour ne pas se noyer. Il lui cria:
– Est-ce que tu as appris à nager, maître?
– Non, répondit le savant en continuant à se débattre.
– Alors, mon ami, tu as perdu ta vie toute entière!
12 juin 2016

Groupe de discussion Facebook "Acteurs du médico-social"

 

Pour favoriser les échanges entre professionnels (de différents horizons...), et également entre professionnels et usagers, un groupe de discussion Facebook a été créé - "Acteurs du medico-social" - suite au constat qu’il n’y avait pas assez de passerelles entre les différents acteurs, et notamment les soins, le social et l’insertion. 

Même si certains professionnels évoquent le fait de travailler au sein d’une « équipe pluridisciplinaire » et dans une logique d’ « approche globale », ces concepts, très à la mode, ne signifient pas pour autant que les personnes réfléchissent réellement ensemble – et avec les personnes concernées.

Ainsi, le travail d’accompagnement à l’insertion est souvent négligé par les équipes médicales (même si tout le monde a conscience de l’importance du « lien social » et considère que pour certains patients, le travail peut être une forme de thérapie).

D’un autre côté, les professionnels de l’insertion ne sont pas toujours formés pour s’adapter au mieux aux personnes ayant une problématique de santé mentale.

Bref, on ne communique pas assez entre nous – et les passerelles entre le médical et le social ne fonctionnent pas toujours – même si on parle de « médico-social ». Une méconnaissance mutuelle qui finalement est préjudiciable pour tout le monde, les soignants, les professionnels du social et de l’insertion, mais aussi les usagers.

Ceci est d’autant plus important que tout le monde s’accorde pourtant à dire que dans le cas de personnes relevant d’un « handicap psychique » (problème de santé mentale), on parle bien plus de « projet de vie » que de « projet professionnel », et qu’il faut tenir compte tout aussi bien de la santé que de la réadaptation psycho-sociale à l’extérieur.

 

D’où la création de ce groupe de discussion Facebook, afin de mieux partager, ensemble donc, expériences, pratiques et réflexions constructives.

 

Ce groupe est donc ouvert aux personnes :

- travaillant dans le médical, notamment en psychiatrie (médecins, infirmiers, aide-soignants, psychologues, psychanalystes…)

- travaillant dans le social (assistants sociaux, conseillers ESF…)

- travaillant dans l'éducatif (éducateurs, psychologues scolaires...)

- travaillant dans l'insertion (chargés d’insertion, conseillers emploi, chargés de mission "handicap"...)

- travaillant bien sûr dans le médico-social

- usagers (bien stabilisés) souhaitant partager expériences et vécus

 

Vous pouvez aussi prendre connaissance de la « nétiquette », c’est-à-dire de la charte de ce groupe, utile pour que les échanges se fassent dans la courtoisie et le respect de l’autre.

 

 

Publicité
12 juin 2016

Schizo...oui

Affiche-expo-MDA-St-Etienne

11 juin 2016

Quand la parole soutient

Qu'est ce qu'un groupe de parole ?

Un Groupe de parole est un lieu animé par un professionnel de l'écoute qui donne un espace aux participants afin d'échanger sur des difficultés rencontrées dans une problématique.

Ce type de groupe s'adresse notamment à des personnes en charge d'une relation d'aide (professionnels de santé, visiteurs de malades, de personnes âgées, soins palliatifs) et qui ont besoin d'un lieu pour prendre de la distance avec ce qu'elles vivent. 

En visitant des personnes malades, âgées, mourantes, l'on est forcément confronté à la maladie, à la souffrance et à la mort, et cela fait naître des émotions, des sentiments parfois intenses. 

Le groupe de parole est un lieu : 

- de partage, d'échange, d'écoute réciproque autour d'un thème. 

- qui stimule les encouragements, développe la solidarité entre participants, et mobilise les ressources nécessaires pour affronter la réalité.  

DashboardRègles de fonctionnement : Pour que le groupe fonctionne bien, il est nécessaire de respecter un certain nombre de règles : 

Règle d'écoute : Le groupe de parole est constitué pour permettre aux participants de s'exprimer ; il est donc très 
important de respecter l'expression d'autrui. Chacun écoute sans interrompre et sans couper la parole à la personne qui est en train de parler. 

Règle de non-jugement : Chacun doit pouvoir se sentir en confiance pour exprimer ses ressentis, parfois difficiles, aussi bien que ses souffrances. 

Règle de confidentialité : Les membres du groupe partagent des expériences  vécues avec les individus qu'ils accompagnent ; il est indispensable que ce qui est dit à l'intérieur du groupe n'en sorte pas à l'extérieur. Une stricte confidentialité garantit le succès de l'expérience. 

Règle de liberté : Chacun a droit à garder le silence ou à s'exprimer. 

Faire appel à un professionnel : L'animation, par une personne formée à la relation d'aide et à la dynamique de groupe et supervisée dans son action, est non directive et respectueuse des personnes.  

 

Commentaires
5 juin 2016

Vivre heureux avec son enfant

« Quand on exige, commande, donne des ordres, on domine l’autre, on le soumet. L’autre n’a pas droit à la parole. On restreint sa liberté. Or la dignité de l’être humain, son désir le plus profond, est de pouvoir s’exprimer, de se sentir libre, de faire des choix.

L’idéal est d’être avec l’enfant comme nous souhaiterions qu’il soit avec nous. Nous n’aimons pas recevoir des ordres, lui non plus. Si nous lui donnons des ordres, soit il va se soumettre, s’inhiber et une partie de lui va s’éteindre, soit il va nous imiter. Il donnera des ordres à ses parents, à ses frères, à ses soeurs, à ses copains de classe. »

Retenons que les ordres sont une forme de soumission. Mais, comme les enfants, nous-mêmes, adultes ne faisons parfois qu’imiter nos propres parents ou notre environnement (comme nos chefs au travail…). Au lieu de casser la chaine de la soumission, nous consolidons de nouveaux maillons pour la rallonger et semer de nouvelles émotions négatives et du stress. J’évoque ici la notion de transfert. Celui qui nous pousse à dupliquer un comportement pour éponger la frustration et le mal-être que nous avons ressentis lorsque nous les avons nous-même subis.

2221146662.jpg

Les ordres sont à ranger dans la même catégorie que les menaces, les accusations, les chantages, les cris, les punitions, les humiliations verbales, physiques. Ils n’éduquent pas et sont très nocifs pour le développement du cerveau.

Voici des actions concrètes :

  • accueillir ses émotions et les exprimer : pour cela, utilisez une phrase en employant le « je » : je suis inquiète quand je vois que … ».
  • aider l’enfant à verbaliser ses émotions : son cerveau deviendra de plus en plus mature et il parviendra de mieux en mieux à gérer ses émotions (et les tempêtes émotionnelles). De plus, il sera de plus en plus empathique à son tour.
  • éviter les questions qui commencent par « pourquoi ? » auxquelles l’enfant peut difficilement répondre (et elles peuvent générer de la culpabilité et donc des répondes biaisées). Préférez « qu »en penses-tu ? » ou proposez des choix.
  • établir des règles AVEC l’enfant (plutôt qu’imposer des interdits)
  • dans la même logique : dire ce qu’il doit faire et non ce qu’il ne doit pas faire.
  • donner des repères en lui montrant l’exemple.
  • lui proposer des choix : « préfères-tu ceci ou ceci ? »
  • lui servir de modèle pour la gestion du stress et l’attitude bienveillante (gestes, regards, sourires, etc.)
  • remplir le reservoir d’amour de l’enfant au moins une fois par jour.
  • jouer avec lui autant que possible.
  • passer au moins 10 minutes par jour exclusivement avec lui.
18 mai 2016

Essayons de garder un peu d'optimisme.....pour notre santé !

 

" L´optimisme c´est la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal", Voltaire.  

L´optimiste voit « le bon côté des choses », pense du bien des gens, considère que des évènements, même fâcheux, prendront quoi qu’il arrive une tournure positive. Il ne se focalise pas sur le problème, mais imagine des solutions.

Quelle que soit la situation, l'optimiste préfère agir que laisser faire les choses. L´optimisme, une question de volonté ?

Il a une bonne estime de soi et vit en bonne intelligence avec lui-même.

Il profite pleinement  de la vie et fait confiance à ses jugements.

Des épreuves, des soucis, notre vie en est envahie.

L´optimiste apprend à en tirer partie.

Il n´exclut pas une approche réaliste car il est conscient de ses erreurs mais il évite de les ressasser et persévère pour atteindre ses objectifs. 

L´optimiste va de pair avec la certitude que rien n'est jamais fixé une fois pour toutes et que, si désespérant que paraisse parfois l'instant présent, la vie qui semble s'être arrêtée continuera. « Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l´opportunité dans chaque difficulté», Churchill.

 

  

7 avril 2016

Quand l'adolescent se balade....

 

Graphique2-466x349

 

Et quand cela ne va pas :

Réaction des adolescents face aux difficultés de la vie....quand c'est trop dur !

J'ai reçu une jeune adolescente, inquiète de son avenir, qui dépréciait son environnement, la société, les outils que son monde lui proposait pour réussir quelque chose.... Elle était triste et parfois en colère. Elle avait de nouvelles théories.

Amour des parents mais avec des frontières a délimiter autrement, nouvelle place, nouveau rôle, nouvel investissement... l'ado grandit !

Chacun doit revoir sa copie à coup de négociations, de discussions, de rappel du cadre, de sentiments d’échec parfois. La base, me semble-t-il, étant le respect des valeurs de la famille, le respect de chacun, le respect de l’évolution de chacun, ... et une bonne dose d’humour et de patience

Elle avait besoin de parler, de se resituer, de trouver un axe valorisant, constructif dans ses activités comme le lycée, sa maison, sa vie sociale.

Etre prise en compte comme individu responsable, pouvant exercer son libre arbitre l'amena vers plus de convictions positives, une image de soi plus satisfaisante, un regard simple et plus serein de la vie........

 

Publicité
1 2 > >>
L'association

Psychologue clinicienne reçoit sur rendez-vous
Enfant, adulte, famille, couple


Accompagnement, écoute.
Consultation, groupe de parole, atelier

Tarifs en fonction des revenus (sur justificatifs)

12321293_1656738601263707_3649343631130127908_n

Publicité
Nous contacter

8 Impasse de l'Empereur

Lotissement Carosse
97434 St Gilles les Bains

0693 01 10 32
psychologie974@gmail.com


Itinéraire

itinéraire

Archives
Publicité